Selon un article du Journal de Montréal paru en octobre 2023, les parents s’inquiètent de plus en plus du stress et de l’anxiété chez leurs enfants, avec une préoccupation pour la santé mentale passant de 65% en 2022 à 81% en 2023. Vivre du stress ou des symptômes d’anxiété ne conduit pas nécessairement à un trouble anxieux. Alors, quelle distinction faire entre le stress, l’anxiété et les troubles anxieux, et quand faut-il s’inquiéter?

Le stress est une réponse physiologique normale du corps face à une menace réelle et immédiate, impliquant au moins l’un des quatre éléments du CINÉ. Il est utile puisqu’il prépare le corps à affronter la menace perçue, que ce soit en le préparant à combattre, fuir ou figer. En revanche, l’anxiété est une émotion anticipative face à une menace possible, parfois imaginaire. Tout comme le stress, l’anxiété peut être utile car elle permet à l’individu de mettre en place des stratégies pour atteindre ses objectifs, comme se pratiquer avant un exposé oral.

L’anxiété devient problématique lorsqu’elle perturbe le fonctionnement général de la personne, provoque une détresse psychologique ou entraîne l’évitement de situations anxiogènes. Si ces manifestations persistent, il est crucial d’en parler avec votre enfant et de rechercher le soutien nécessaire afin d’évaluer s’il y a présence d’un trouble anxieux et mettre rapidement en place des stratégies d’adaptation. Plus un jeune vit dans l’anxiété, plus il aura tendance à éviter les situations anxieuses, exacerbant à long terme son anxiété. En cas de doute, n’hésitez pas à consulter un professionnel et d’aborder vos préoccupations.